La section neuchâteloise organise ce jeudi une séance d’information à Areuse. L’opération qui consiste à ramener les gens qui ne sont plus en état de le faire chez eux avec leur voiture démarre le week-end du 6 au 7 décembre.

Alain Müller, président de la section neuchâteloise de Nez Rouge, était ce jeudi dans « La Matinale ».

La fin de l’année approche, et avec elle, les fêtes de fin d’année… Nez Rouge se mobilise une nouvelle fois pour ramener chez elles, et avec leur voiture, les personnes n’étant plus en état de conduire, que ce soit en raison d’un verre en trop, de la fatigue, mais aussi de la crainte de rouler sur la neige. Elle est à la recherche de bénévoles pour l’opération qui commence le week-end des 6 et 7 décembre dans le canton de Neuchâtel. Une séance d’information a lieu jeudi soir à 19h30 au Musée du Tram à Areuse. Et tous les profils sont les bienvenus : avec permis, sans permis et même des mineurs accompagnés de leurs parents, comme l’a expliqué Alain Müller, président de la section neuchâteloise de Nez Rouge dans « La Matinale ». « Évidemment pour conduire, on a besoin de personnes majeures avec un permis de conduire valable. Mais on a aussi besoin d’accompagnants en voiture, d’aides en cuisine ou de téléphonistes au bureau. » Des postes qui ne nécessitent pas de permis de conduire. Nez Rouge a besoin d’environ 500 bénévoles, dont une centaine pour la soirée de Nouvel An. L’opération tourne avec une vingtaine de personnes lors des plus petites soirées. Les bénévoles choisissent les dates qui leur conviennent et combien de fois ils désirent se mettre à disposition.

Alain Müller constate que depuis que le taux d’alcool permis pour conduire est passé de 0,8% à 0,5 pour mille, les conducteurs sont plus responsables. « Avec l’arrivée du 0,5, les gens font beaucoup plus attention. Il y a des gens qui nous appellent simplement parce qu’ils ont l’impression d’avoir un verre de trop. »

Le but premier de Nez Rouge est d’éviter les accidents, de sécuriser les routes. Raison pour laquelle il invite les personnes qui se sentent tout simplement fatiguées à faire appel à ses services. Les jeunes ne font pas partie de la clientèle qui utilise le plus Nez Rouge. Le permis à l’essai y est certainement pour quelque chose. « Pendant trois ans, ils sont à 0,0 pour mille. Et ça marche relativement bien puisque les jeunes ont toujours un ange gardien, si on veut, qui prend l’option de ne pas boire dans les soirées. (…) On le constate, car il y a moins de jeunes qui appellent. Et dans la jeune génération, Nez Rouge est beaucoup moins connu dans notre génération à nous. » /sma

Publié le 07.11.2024
(Site RTN)